Virtuel Audio

Tant qu’il y aura des cèdres

Diffusion dans l’émission ARTE REPORTAGE du samedi 18 mars à 18h35

Réalisation : Sophie Bontemps

Production : Les nouveaux jours

Notre expertise : mixage – illustration musicale

Intervenants : Christophe Millet – Michel Magnien

Aux yeux des Libanais comme du monde entier, le cèdre n’est pas qu’un conifère, au même titre que le sapin et le genévrier, mais un emblème, un mythe indissociable de l’identité nationale

Silhouette verte qui flotte sur les drapeaux, il est devenu le symbole d’appartenance des libanais à leur terre, les racines du pays.

Alors qu’elles recouvraient il y a des siècles la montagne de ce petit pays, Il ne reste aujourd’hui que quelques forêts au Liban, elles ne représentent que 13% de la superficie totale  du Liban, ce sont les seules forêts, toutes essences confondues,  du Proche Orient où elles tiennent un rôle essentiel en régulant le climat dans toute la région..

Mais l’accélération brutale du réchauffement climatique conjuguée aux effets dévastateurs de la crise pourrait être fatale aux derniers arbres.

Téléchargez les morceaux sur

Le pays traverse la plus terrible crise politique et économique de son histoire, depuis l’explosion du port de Beyrouth en août 2020, les Libanais plongent dans les affres de la pauvreté, le gouvernement est en faillite. Le cèdre et les forêts risquent cette fois d’être les victimes du réchauffement climatique et des coupes illégales de bois, le nouveau trafic qui sévit dans le pays.

La disparition du cèdre illustrerait l’abîme dans lequel le Liban semble entraîné.

Ce drame, parabole de la crise libanaise, certains ne peuvent s’y résoudre. 

Depuis quelques années, ils sont une poignée à se battre pour planter de jeunes arbres en signe d’espoir et de résistance.

Malgré la crise, malgré la dévaluation de la livre libanaise, la faim qui rôde et l’absence de politique environnementale, malgré tout.

C’est à cette tâche titanesque que le docteur Youssef a décidé de consacrer sa vie.

Youssef Tawk est médecin et responsable du petit hôpital du village de Bcharré,  il est amoureux des cèdres autant que des hommes qu’il soigne. Il s’est lancé dans une mission qui semblait impossible au lendemain de la guerre civile, reboiser les flancs arides qui entourent la dernière forêt des patriarches, près de son village natal.

Et son combat continue, coûte que coûte.